Voici l’un ou l’autre résultat de recherche ou conférence ou article, avec l’objectif de soutenir la foi et la recheche de la vérité. D’autres contributions se trouvent dans la rubrique « éthique » du menu des ressources.
La famille, joie de la société
Contribution de la famille à un monde sauvé — conférence à Namur, 12 février 2024. La vidéo peut être regardée ici. Je recommande aussi chaleureusement le reportage « Une seule chair », épisodes 1 et 2.
« L’avenir de l’humanité passe par la famille », disait le pape saint Jean-Paul II en concluant il y a 42 ans son exhortation apostolique sur la famille. C’est encore plus clair aujourd’hui, bien que ceux qui le comprennent sont peu nombreux. L’humanité a besoin de la famille, mais plus encore la famille est pour l’humanité source de joie et d’espérance. La famille stable est plébiscitée parmi les valeurs recherchées par les jeunes, bien que dans les faits elle est trop souvent en péril (il y a là un manque d’éducation à la vertu, à l’endurance pour le bien. Nous pourrons y revenir).
Vive le bébé-médicament?
Le premier bébé-médicament français est né cette semaine de 20111. Beaucoup s’en félicitent. Ce bébé a été choisi parmi plein d’autres au temps où il était un embryon de quelques cellules, choisi parce que ses gènes présentent des caractéristiques qui font de lui un donneur compatible pour soigner la maladie d’une autre personne.
La technique consiste à produire un bon nombre d’embryons, de pratiquer sur eux un « diagnostic pré-implantatoire » qui permet de voir lequel est sain et porte les caractéristiques d’un donneur compatible, et de n’implanter que celui qui a été choisi, les autres allant en quelque sorte à la poubelle.
Faire naître des bébés médicament pose des tas de questions. Il y a celle du destin des autres embryons, qui sont des vies inaugurées, des vies d’êtres humains, vouées volontairement à la perte. Je reviendrai sur cela dans un autre article.
Ce qu’il faut pour un dialogue de l’Église avec la société en matière éthique
Projet (point de départ et histoire)
Au départ il y a une intuition: c’est que l’Église possède un trésor de discernement éthique qui peut profiter à tous et qui est important pour toute la société. Je m’émerveille chaque semaine de la sagesse de l’Évangile et de la morale de l’Église1.
Mais de quelle manière est-ce légitime de proposer à tous de manière efficace ce discernement éthique dans une société pluraliste? Dans un monde pluraliste il y a la tentation de se contenter d’une juxtaposition des points de vue éthiques, bien que ces points de vue soient en partie inconciliable. La solution presque toujours utilisée est un affrontement parlementaire des systèmes de valeurs selon leur importance numérique dans la société. Cela a été douloureusement expérimenté ces dernières semaines lors du vote du mariage pour tous en France. En Belgique également, il y a longtemps que ce que l’on a pu appeler les valeurs chrétiennes ne font plus consensus. Les dernières batailles politiques sur les questions de société ont montré qu’une minorité de gens au parlement ou dans les médias étaient prêts à accueillir la pensée de l’Église.
En route vers un monde plus dangereux… grâce à l’euthanasie
L’autorisation de l’euthanasie pour les mineurs nous conduit vers un monde plus dangereux, comme ce fut déjà le cas pour l’acceptation légale de l’euthanasie il y a 10 ans. Légaliser l’euthanasie, ce n’est pas une question individuelle, comme si on ajoutait une liberté, mais c’est commencer à saper les fondements de la vie sociale. À partir de quelques cas vraiment douloureux, des contemporains pensent qu’il faut modifier de fond en comble les rapports qui existent entre les personnes dans la société, plutôt que de laisser le pouvoir judiciaire et la jurisprudence aborder avec intelligence les cas particuliers.
Pourquoi l’euthanasie serait-elle une mauvaise solution ? On présente souvent la chose comme s’il s’agissait d’une question de convictions personnelles. En effet, les croyants disent : la vie est sacrée parce qu’elle appartient à Dieu, et nous ne pouvons pas en prendre possession comme si nous n’étions que ses seuls propriétaires. Tandis que beaucoup de non-croyants disent : la vie de chacun lui appartient, et il en dispose comme il veut. Bien sûr, personne ne s’est donné lui-même la vie, il l’a reçue comme un don, de la part de ses parents, mais ensuite il en fait ce qu’il veut.
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