C’est doux de t’aimer, de te consacrer du temps, de l’énergie, de l’attention, pour te dire notre amour. C’est doux de te faire confiance. Comme nous y encourage notre pape : « donnez-lui votre confiance, il ne la trahira jamais » (Benoît XVI, invitation aux JMJ 2011)

Tu es franc, tu n’as pas dit des paroles racoleuses, et parfois tu oses nous choquer, nous obliger à une conversion du regard, de la mentalité, du cœur. Tu ne nous dis pas : je t’en prie, suis-moi, j’abaisserai toutes mes exigences à ce dont tu es capable ! Tu nous dis : suis-moi, quitte à porter ta croix à ma suite, et c’est mon amour qui te portera.

Quelle libération, pour nous qui avons tendance à fuir toute souffrance comme l’abomination la plus grande, pour nous qui nous trouvons dans l’impasse lorsque nous souffrons, prêts à n’importe quel saut dans le vide. Toi, tu élèves notre regard et tu nous dis : suis-moi !

Voilà pourquoi tu nous attires et nous fascines ; voilà pourquoi nous comprenons que, quelle que soit la manière, le groupe, le style, l’important est que tous te connaissent et qu’ils t’aiment, toi l’être si merveilleux qui nous sauve.