Te préférer à tout, car tu es si riche
homélie du 23e dimanche C, 7 septembre 2025
Seigneur, nous voudrions nous aussi être tes disciples. Nous avons commencé à apprécier l’être merveilleux que tu es, comment tu illumines nos vies, par tes enseignements, les conseils et les inspirations que tu nous donnes pour conduire notre vie, mais plus encore par l’énergie qui jaillit de ton cœur et entre dans le nôtre lorsque nous te l’ouvrons. Nous commençons à goûter combien c’est bon d’être aimé de toi, et quelle force d’aimer cela nous donne en retour.
La justice qui conduit au bonheur éternel
homélie du 21e dimanche C, 24 août 2025
Est-ce que je serai sauvé ? Est-ce que je verrai ma vie aboutir au bonheur annoncé par les Écritures ? Qui sera sauvé ? Cette question a taraudé les cœurs de milliards de croyants, quelle que soit leur religion. Puis elle est devenue chez nous secondaire. Au fur et à mesure que le pouvoir économique et scientifique multipliait la capacité de l’humanité à changer son sort sur la terre, le salut est devenu une question de bien-être et de prospérité. Au fil du XXe siècle, le ciel est comme tombé sur la terre : le salut c’était demain ou après-demain, et spécialement à l’heure de la retraite qui devait ouvrir une sorte de paradis terrestre. La mort était vue surtout comme un échec, et beaucoup moins comme un passage vers autre chose.
Avec le Christ nous sommes vainqueurs du mal
homélie du 20e dimanche C, 17 août 2025
Si Dieu existe et s’il est bon pour nous, pourquoi la guerre, entre les peuples et dans nos familles ? Beaucoup se posent cette question, et aujourd’hui nous découvrons que Dieu n’a pas apporté une réponse théorique au problème du mal, mais qu’il l’a pris à bras-le-corps.
Marie, mère de la foi
homélie de l’Assomption 2025
Comme il est effrayant ce dragon de l’Apocalypse, rempli de projets destructeurs ! Il est effrayant comme les guerres qui ravagent tant de région du Globe, et comme le mal qui détruit les familles, qui abîme la jeunesse et tous ceux qu’on peut asservir à des intérêts plus séduisants. Ce mal est si décourageant, mais nous apprenons aujourd’hui que Dieu s’en occupe. Il y a la femme qui enfante à son nez et à sa barbe. Cette femme habillée de soleil annonce la victoire que remportera son fils. Quand elle a enfanté, une voix proclame dans le ciel : « Maintenant voici le salut, la puissance et le règne de notre Dieu, voici le pouvoir de son Christ ! » (Ap 12,10)
Nous sommes pris dans la victoire
homélie du 19e dimanche C, 10 août 2025
Vivons-nous sans crainte comme des gens qui ont reçu le Royaume de Dieu en héritage ? Voilà la perspective que Jésus voudrait nous donner. Nous qui sommes fragiles et inquiets devant ce qui pourrait arriver au monde ou à nos vies, voilà que le Seigneur souhaite que nos cœurs soient à l’aise, rassurés, comblés, libérés. Une libération intérieure qui nous permet d’entreprendre toutes les prouesses d’amour que notre monde attend. Notre Père a trouvé bon de nous donner le Royaume, dit Jésus (Lc 12,32). Voilà comment nous sommes sauvés dès maintenant : non pas parce que les épreuves nous sont épargnées, mais parce que notre vie est prise dans un mouvement de victoire qui nous inclut et nous dépasse : la victoire du Royaume, la victoire du bien, de l’amour, de la justice, de la paix. Nous le savons, notre vie réussira. Et devant les épreuves, nous ne sommes pas seuls. Tous ceux qui crient vers Dieu en lui ouvrant leur cœur en font l’expérience, même s’ils traversent parfois une détresse intérieure qui peut être l’occasion de recevoir une force d’en haut.
Un amour qui nous empêche de nous taire
homélie du 14e dimanche C, 6 juillet 2025
Parmi ceux qui suivent Jésus, on trouve les Douze, aussi plusieurs femmes qui sont nommées (Mc 15,40 ; Lc 8,1), et un groupe ± important, assez anonyme, d’où émergera un jour par exemple l’apôtre Mathias ou les disciples d’Emmaüs, et où Jésus peut maintenant désigner 72 personnes. Ils ne seront pas envoyés à temps plein. Mais ils connaissent suffisamment Jésus pour parler de lui d’une façon… apéritive… à l’occasion, et parfois d’une façon plus concentrée, « envoyés devant lui là où il devait se rendre ».
L’Église catholique, héritière des promesses du Christ
homélie de la fête des saints Pierre et Paul, 29 juin 2025
Nous pouvons être surpris de la différence de traitement entre les apôtres Jacques et Pierre. Le chapitre 12 des Actes des apôtres vient de nous raconter comment Jacques est arrêté et décapité par les autorités, tandis que Pierre est libéré de sa prison par un ange et échappe à ceux qui en voulaient à sa vie. Une petite trentaine d’années plus tard, il n’y aura plus d’ange pour délivrer Pierre, et il donnera alors sa vie en témoignage de fidélité à son Seigneur. Comme Paul, il pourra dire qu’il a terminé sa course, qu’il a mené le bon combat. Pierre est exécuté à Rome en 64 ou 65, et très vite son tombeau, aux abords du cirque du Vatican où il donna vraisemblablement sa vie, est devenu un lieu important. Vers 150 est construit, non loin de là, le mausolée de la famille Valerii, avec l’inscription : « Pierre, prie pour les chrétiens ensevelis près de ton corps ». Il y a là l’indication certaine que l’Église primitive demandait l’intercession des saints et priait pour ses morts.
Le Christ est là, il agit
homélie de la fête du Saint-Sacrement, 22 juin 2025
Récemment l’Église a reconnu un miracle au sujet d’une hostie consacrée sur laquelle était apparu le visage du Christ. Cela s’est passé il y a 12 ans en Inde, dans le Kerala, qui est chrétien depuis le temps des apôtres, à la paroisse de Vilakkannoor. Ce miracle est un signe qui rappelle la réalité vécue dans chaque messe, le miracle quotidien de la transformation du pain et du vin dans le corps et le sang du Christ.
L’Esprit Saint fait vivre notre cœur
homélie de la Pentecôte 2025
Aujourd’hui nous fêtons le don de l’Esprit Saint aux croyants. L’Esprit Saint est Dieu, égal au Père et au Fils, et il vient à nous, il vient en nous, petits humains insignifiants dans ce vaste monde. C’est une expérience vraiment unique que nous apporte la foi chrétienne, une expérience qui, à ma connaissance, n’a pas d’égal dans le monde des religions.
La vie libérée
homélie du 7e dimanche de Pâques C, 1er juin 2025
Comme c’est saisissant de lire le récit du martyr d’Étienne en ces jours qui précèdent la Pentecôte ! Étienne ne craint pas d’affronter la mort, car il a accueilli l’Évangile, la Bonne Nouvelle. Il sait que Dieu va faire réussir sa vie et que sa destinée est maintenant de contempler la gloire du Christ.
L’Esprit réalise la paix
homélie de l’Ascension, 29 mai 2025
Avez-vous parfois comme moi la nostalgie des quelques années de la vie publique du Christ, quand on pouvait aller ici ou là l’écouter, assister à un de ses miracles, sentir son regard posé sur les gens ? Comme cela devait être motivant de pouvoir dire à un membre de notre famille ou un ami : viens écouter quelqu’un qui change la vie ! Le Christ pourrait nous sembler moins accessible aujourd’hui qu’en ce temps-là, mais il nous dit que c’est le contraire. Cela nous motive à chercher comment mieux vivre en chrétien après l’Ascension, dans le régime de la foi pure.