Dans{joomplu:95} le débat actuel autour de l’inscription de la laïcité dans la constitution, ces réflexions de Wauter Beke, président du CD&V, sont bien éclairantes :
« Nous n’avons pas besoin d’une fonction publique neutre, mais d’une fonction publique qui encourage l’implication et qui soit impartiale ». « les gros problèmes avec les jeunes radicalisés et les mosquées salafistes sont utilisés pour déployer un autre agenda idéologique. Quel problème veut-on en fait résoudre ? La réponse est claire : bannissez les religions et vous avez aussi banni l’islam ! C’est la pensée sous-jacente. Le paradoxe est qu’on saisit l’occasion des attentats de Paris pour mettre en place une laïcité sur base du modèle français, le pays où les attentats se sont produits. » Le président du CD&V écrit encore que nous n’avons pas besoin d’un Etat neutre « qui veut privatiser les convictions religieuses. Pas d’une politique qui dit que la spiritualité et les croyances sont une affaire privée qui doit rester à l’intérieur des maisons. Les mosquées salafistes sont un problème. Mais la plupart des jeunes radicalisés ne l’ont pas été à la mosquée. Ils l’ont été par des salafistes qui sont parvenus à rassembler des jeunes autour d’eux à la maison et leur ont lavé le cerveau. » (d’après Cathobel)