7 Demandez, vous obtiendrez ; cherchez, vous trouverez ; frappez, la porte vous sera ouverte. 8 Celui qui demande reçoit ; celui qui cherche trouve ; et pour celui qui frappe, la porte s’ouvrira.

9Lequel d’entre vous donnerait une pierre à son fils qui lui demande du pain ? 10 ou un serpent, quand il lui demande un poisson ? 11 Si donc, vous qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est aux cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent ! (Mt 7)

Nous sommes souvent embarrassés par ces affirmations car nous avons tous dans la mémoire le goût d’une demande qui nous paraissait vraiment juste et qui ne nous a pas paru exaucée. Une fois passée la colère contre Dieu, nous nous raisonnons souvent par des « c’est que ce n’était pas vraiment bon » ou, cerise sur le gâteau, « Dieu l’a permis... » pour toutes sortes de raisons, spécialement celle qu’il entreverrait davantage de bien dans ce drame qui vient de se passer.

Franchement, il faut bien le dire, nous devenons abominables quand nous parlons ainsi, et

il faudrait bien mieux se taire. Je ferai bientôt un billet sur notre vision de la toute puissance de Dieu, pour le moment je me contente de cette affirmation, la seule valable, la seule tirée de l’évangile : Dieu est bon ! Il est bon incroyablement plus que nous ne pouvons imaginer. Et si quelque chose se passe qui vient heurter cette conviction, ne cherchons pas à expliquer le comportement de Dieu — cela revient souvent à en rendre compte par quelque collusion avec le mal —, ne cherchons pas à défendre Dieu — il est bien assez grand pour se défendre tout seul, et il le fait par son Saint Esprit qui parle au cœur, c’est bien mieux que nos raisonnements ! L'Écriture n'explique jamais le mal, et pendant 10 ans j’y ai cherché vainement des arguments dans ce sens. Tout au plus trouve-t-on cette petite phrase de Paul : « tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu » (Rm 8,28) Alors, pour nous, cherchons simplement à nous agripper à cette conviction que Jésus nous donne : Dieu est bon ! Et redire avec le psaume : 

« J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants » (Ps 27(26),13)

Ah, j'oubliais : pour expérimenter la bonté de Dieu, il faut le demander...