Même les célibataires et tous ceux qui ne sont pas mariés ont une sexualité, à assumer. Même lorsqu’on n’est pas en couple on est femme ou on est homme, et on est ému parfois physiquement par un autre être. Il faut à la fois être heureux de l’homme, de la femme que l’on est, et en même temps il faut élever et « sublimer » toute cette énergie sexuelle.

On y arrive en regardant l’autre toujours comme une personne plus que comme un corps, une personne qui a une vocation aux yeux de Dieu, un chemin avec lui. L’autre est un être sacré dont on ne s’approche qu’en tremblant et avec vénération pour la présence de Dieu en lui. Il y a un réel travail intérieur pour refuser de mettre la main sur l’autre, refuser de le posséder physiquement ou affectivement, pour prendre de la hauteur par rapport à nos désirs premiers.

Et cela vaut aussi pour les personnes mariées par rapport à ceux qui ne sont pas leur conjoint.