(homélie sur Mc 9,38-40: celui qui n’est pas contre nous est pour nous)
{joomplu:35}Jésus, pourquoi as-tu fasciné tant de personnes avant nous, pourquoi nous attires-tu ?
C’est à cause de ton amour, si particulier, si fort. Sans nous faire de reproches tu nous invite à être meilleurs. Tu nous rejoins, tu nous souris, tu nous tends la main.
Tu n’es pas un simple ami, mais aussi le Fils de Dieu, le créateur de tout. Non pas un hybride extra-terrestre, mi-dieu mi-homme, mais 100% Dieu et 100% homme. Toi le Créateur de tout, tu me donnes par ton amour d’être partout chez moi, tu me donnes la terre entière pour demeure, et tous les hommes comme frères. Par toi, vrai homme et vrai Dieu, s’établit pour chacun la communion avec le principe de l’univers tout entier.
Ton enseignement est un remède contre le mal, contre l’injustice, et plus encore ce salut profond que tu rends possible et que tu nous proposes.
Tu viens avec un amour sans limite, sans condition, un amour qui n’a rien refusé ; c’est pourquoi nous mettons ta croix dans nos chambres, dans nos maisons, partout où nous vivons.
C’est doux de t’aimer, de te consacrer du temps, de l’énergie, de l’attention, pour te dire notre amour. C’est doux de te faire confiance. Comme nous y encourage notre pape : « donnez-lui votre confiance, il ne la trahira jamais » (Benoît XVI, invitation aux JMJ 2011)
Tu es franc, tu n’as pas dit des paroles racoleuses, et parfois tu oses nous choquer, nous obliger à une conversion du regard, de la mentalité, du cœur. Tu ne nous dis pas : je t’en prie, suis-moi, j’abaisserai toutes mes exigences à ce dont tu es capable ! Tu nous dis : suis-moi, quitte à porter ta croix à ma suite, et c’est mon amour qui te portera.
Quelle libération, pour nous qui avons tendance à fuir toute souffrance comme l’abomination la plus grande, pour nous qui nous trouvons dans l’impasse lorsque nous souffrons, prêts à n’importe quel saut dans le vide. Toi, tu élèves notre regard et tu nous dis : suis-moi !
Voilà pourquoi tu nous attires et nous fascines ; voilà pourquoi nous comprenons que, quelle que soit la manière, le groupe, le style, l’important est que tous te connaissent et qu’ils t’aiment, toi l’être si merveilleux qui nous sauve.