Lettre des évêques scandinaves sur la sexualité humaine
J’ai beaucoup aimé le contenu et le ton de la lettre que les évêques du Danemark, de Suède, de Norvège, de Finlande et d’Islande ont adressé aux catholiques de leurs pays au début du carême. Alors je vous la partage ici.
Conferentia episcopalis Scandiae — Lettre pastorale sur la sexualité humaine — 5e Dimanche de Carême 2023
Chers Frères et Sœurs,
Les quarante jours du Carême rappellent les quarante jours pendant lesquels le Christ jeûna au désert. Mais ce n’est pas tout. Dans l’histoire du salut, les périodes de quarante jours indiquent des étapes dans l’œuvre de rédemption accomplie par Dieu et qui continue jusqu’à aujourd’hui. La première de ces interventions eut lieu au temps de Noé. Ayant vu la destruction dont l’homme était l’auteur (Cf. Gn 6,5), le Seigneur soumit la terre à un baptême purificateur. « La pluie tomba sur la terre pendant quarante jours et quarante nuits » (Gn 7,12), Ce qui en résulta fut un nouveau commencement.
Est-ce que je vais bénir des unions homosexuelles?
Voici un petit texte posté sur facebook (mars 2021)
{joomplu:39} Vais-je célébrer des unions homosexuelles ? J’ai beaucoup hésité à poster ceci, mais puisque tout le monde dit son avis je vais aussi dire le mien. Ces derniers jours j’entends beaucoup de voix pour dire : regardez tout le bien que des personnes homosexuelles peuvent vivre dans un couple. Eh quoi, l’Église va-t-elle un jour regarder la réalité et accepter de les bénir ? Bon, et si on regardait cela d’un peu plus près. Dans une relation homosexuelle il peut y avoir une belle dimension d’amour, avec la joie de se sentir choisi et unique pour quelqu’un. Je pense que cela vient de Dieu. Je pourrais bénir cela. Ce serait bénir une belle amitié. De grands saints ont vécu des amitiés extrêmement intimes avec des personnes de même sexe, tout en restant
l’idéologie de la laïcité
Dans{joomplu:95} le débat actuel autour de l’inscription de la laïcité dans la constitution, ces réflexions de Wauter Beke, président du CD&V, sont bien éclairantes :
ne pas se résigner à la faim
La vie des hommes préoccupe ceux qui les aiment. C’est pourquoi l’Église parle publiquement. Voici le message adressé par Benoît XVI à la FAO le 17 octobre 2011. Un discours vigoureux, qui fait sortir de la résignation. J’en cite ici les phrases les plus fortes.
Les statistiques témoignent de la croissance dramatique du nombre de ceux qui souffrent de la faim, à laquelle concourent l’augmentation des prix des produits alimentaires, la diminution des ressources économiques des populations plus pauvres, l’accès limité au marché et à la nourriture. Tout cela survient alors que se confirme le fait que la terre est en mesure de nourrir tous ses habitants. En effet, même si dans certaines régions des niveaux bas de production agricole persistent, parfois à cause du changement climatique, cette production est globalement suffisante pour satisfaire aussi bien la demande actuelle, que celle qui est prévisible dans le futur. Ces données indiquent l’absence d’une relation de cause à effet entre la croissance de la population et la faim, et cela est encore confirmé par la déplorable destruction de denrées alimentaires pour préserver certains profits.
Avec vous je suis prêtre
Discours de saint Jean-Paul II aux prêtres, Paris, 30 mai 1980
« Apôtres du Christ{joomplu:415} Jésus par la volonté de Dieu , gardez le souci apostolique, missionnaire, qui est si vif chez la plupart des prêtres […]. Comment être prêtre sans partager le zèle du bon Pasteur ? Le bon Pasteur se soucie de ceux qui sont éloignés de la bergerie par manque de foi ou de pratique religieuse ; à plus forte raison, il se soucie de l’ensemble du troupeau des fidèles à rassembler et à nourrir, comme en témoigne le ministère pastoral quotidien de tant de curés et de vicaires.
Vivre pleinement ce que vous êtes
Benoît XVI aux jeunes croates, le 4 juin 2011 :
Chers amis, votre jeunesse est un temps que le Seigneur vous donne pour découvrir le sens de l’existence ! C’est le temps des grands horizons, des sentiments vécus avec intensité, mais aussi des peurs pour les choix qui engagent et qui sont durables, des difficultés dans les études et dans le travail, des interrogations sur le mystère de la douleur et de la souffrance. Plus encore, ce temps merveilleux de votre vie porte en lui une aspiration profonde, qui n’annule pas tout le reste mais l’élève pour lui donner sa plénitude. Dans l’Évangile de Jean, Jésus dit en s’adressant à ses premiers disciples : « Que cherchez-vous ? » (Jn 1, 38). Chers jeunes, cette parole, cette question franchit le temps et l’espace, elle interpelle tout homme et toute femme qui s’ouvre à la vie et cherche la juste route…