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Comment s’est transmise la foi?

homélie du jour de Pâques

{joomplu:93}En écoutant ces lectures je suis surpris par cette affirmation de saint Pierre : « Dieu a donné à Jésus de se montrer, non pas à tout le peuple, mais seulement aux témoins qu’il avait choisis d’avance, à nous qui avons mangé et bu avec lui après sa résurrection d’entre les morts. » (Ac 10,41) Pourquoi ne pas se montrer à tout le peuple ? Cela nous ferait tellement de bien, une manifestation publique de Dieu en notre faveur : une preuve de la résurrection du Christ, de la véracité de Dieu sur tous les médias... Ça nous changerait de ce que nous vivons maintenant ! Mais non, l’info croustillante ou écrasante dans les médias ce n’est pas la manière de Dieu. Il préfère les méthodes discrètes... Il y a alors des catholiques qui ne supportent pas ces méthodes discrètes de Dieu et qui cèdent à la tentation de manifestations violentes ; c’est désastreux de s’engager dans cette voie.

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solidaires jusqu'à l'audace

homélie du Vendredi saint

{joomplu:92}Les enfants demandent souvent : pourquoi Jésus a-t-il été mis à mort ? Cette question vient tous nous réveiller.

C’est une injustice, une injustice éclatante. Alors nous nous demandons : qui sont ceux qui ont commis cette injustice ? Et là nous découvrons qu’il y en a beaucoup. Dimanche je vous parlais des chefs des prêtres, d’Hérode et de Pilate. Ce sont des décideurs, pour qui Jésus est subversif ou insignifiant. Mais aujourd’hui nous pourrions nous arrêter sur l’attitude des disciples et de la foule. Jésus a été mis à mort parce que dans ce monde très dur et violent il n’y a eu personne pour le défendre. Il y a les amis qui se sont cachés, et la masse des gens qui a suivi les interprétation des médias — pour faire une transposition moderne.

Plus tard, après la résurrection, les apôtres oseront défendre Jésus, témoigner de lui, annoncer l’évangile. Si cela s’était passé dans un monde purement humain on aurait pu dire : c’est bien malin de se réveiller maintenant ! Le mal est fait, Jésus est mort, il est trop tard... Mais nous sommes dans un monde habité par Dieu, et sa puissance de vie a englouti la mort. Il n’est pas trop tard pour se réveiller, pour accueillir l’Esprit Saint, pour laisser notre cœur vibrer à la Bonne Nouvelle.

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le mal et Jésus

homélie du dimanche des Rameaux, 28 mars 2010

La messe d’aujourd’hui nous plonge dans le mystère du mal, de cette autonomie bien mal inspirée que l’homme revendique par rapport à Dieu pour n’en faire qu’à sa tête, et commettre ainsi toutes sortes d’injustices, sociales ou inter-personnelles.

{joomplu:91}Quand Dieu lui-même vient dans le monde, il est refusé, d’une part par ceux qui se réclament de lui et se sont confortablement installés dans le monde grâce à lui — les chefs des prêtres, les pharisiens — et d’autre part par ceux qui ne sont pas intéressés par lui, qui font leurs petites affaires sans aucune référence à Dieu — Hérode, Pilate et compagnie.

Demain nous découvrirons quelques aspects de la vie de Monseigneur Proaño à Riobamba en Équateur. Il a beaucoup lutté avec ceux qui s’opposent à Dieu en se réclamant de lui, promoteurs d’une Église issue des grands propriétaires terriens et soucieuse de les préserver. Il a aussi beaucoup lutté avec ceux qui promouvaient un monde sans Dieu et voulaient détourner la contestation indienne.

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penser à Dieu en l’aimant

(homélie du 4ème dimanche de carême, 14 mars 2010, sur Luc 15,1-3.11-32)

Je voudrais m’attarder à une scène qu’on ne met pas souvent en avant dans cet évangile : la fête que le père organise pour son fils, avec le banquet, la musique, les danses. Une fête superbe. Chaque fois que nous venons à Dieu, pour l’eucharistie, pour la prière{joomplu:38} solitaire dans la chapelle ou dans le secret de notre chambre ou dans le train, Dieu organise une fête dans son cœur pour nous. Et bien que nous ne la sentions pas avec nos yeux de chair et que ses rythmes ne saisissent pas nos membres, cette fête saisit notre vie et nous pouvons partir à sa découverte par nos sens intérieurs.

L’ennui c’est que notre vie est souvent régie par ce que les autres pensent de nous, et ce que nous pensons de nous-mêmes. Beaucoup de nos actions en dépendent, ainsi que bon nombre de nos états intérieurs. Dans la prière, nous passons bien du temps à penser à nous, à notre situation par rapport à Dieu, à ce que nous imaginons que Dieu pense de nous, à notre état de disgrâce ou de mérite envers Dieu. Nous sommes comme le fils cadet qui rumine son discours dans sa tête : « Père, je ne suis pas digne... », ou comme le fils aîné qui ressasse sa droiture.

Le Père n’a que faire de cette attitude...

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Tu viens à moi par des chemins inattendus

homélie du 3ème dimanche de carême, Lc 13,1-9

Les contemporains de Jésus avaient tendance à croire que le bonheur et le malheur sont des choses qui se méritent. De nos jours encore, nous trouvons assez rassurant de penser que si quelqu’un connaît le malheur c’est que pour une part il l’a voulu ou en est responsable. Et cette idée se renforce en considérant qu’il y a vraiment moyen de faire par soi-même son malheur.

{joomplu:44}

Pourtant les événements heureux ou malheureux de nos vies ne sont pas des récompenses ou des punitions du ciel. Jésus insiste sur ce thème : « Pensez-vous que ces Galiléens [massacrés] étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? Eh bien non, je vous le dis ! » Et les dix-huit victime de l’effondrement de la tour de Siloé non plus. Que ce soit la maladie, le licenciement, les catastrophes naturelles, rien n’est envoyé du ciel pour nous punir. Et même, il faut aller plus loin : bien souvent rien ne relève en cela de notre faute.

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« Heureux, vous les pauvres ! » Ne soyons pas conduits par la peur

C’est si étrange de dire à ceux qui sont pauvres ou qui ont faim ou qui pleurent ou qui sont rejetés : heureux êtes-vous ! Cela nous désoriente complètement. Tout être humain cherche le bonheur, et dans sa recherche de bonheur il va spontanément se protéger contre ces situations de dépendance et de détresse que sont la pauvreté, la faim, la souffrance, le repoussement. Dans notre monde occidental, cette fuite bien compréhensible de la pauvreté et de la souffrance conduit à tant d’excès et de comportements choquants pour le reste de la planète. Il y a aujourd’hui plus de formules d’assurances que Séraphin Lampion n’aurait pu en imaginer.

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baptême du Seigneur, homélie dialoguée

Qui se souvient de sa date de naissance ? Et de sa date de baptême ? Pourtant, c’est un événement si grand, celui sur lequel repose toute notre vie chrétienne — et notre vie chrétienne ce n’est pas un petit côté de notre vie que nous sortons à l’occasion, c’est toute notre vie. Le baptême change tout, au point que saint Paul dit à son ami Tite que Dieu, « par le bain du baptême, nous a fait renaître. » (Tite 3,5)

Mais qu’est-ce que cela veut dire — pour nous — renaître ?

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Dieu au cœur de la vie

(homélie de la Sainte Famille 2009)

Dieu nous visite au cœur de la vie de tous les jours, des événements plus ou moins simples de nos existences, et spécialement dans cette vocation répandue de la famille. Voici un échantillon à travers les lectures d’aujourd’hui, au sujet des enfants et de la vie de couple. A travers le couple d’Elqana et Anne, qui ne peut pas avoir d’enfant, nous voyons le Seigneur s’approcher de cette détresse toujours très éprouvante. Et nous le voyons leur donner une fécondité particulière, ici symbolisée par cet enfant reçu et présenté aussitôt au Seigneur. Il n’y a pas qu’une seule fécondité, et Dieu nous invite à prendre distance par rapport à la fécondité dont nous aurions rêvé, dont on rêve pour nous dans le monde, pour accueillir celle qui est la nôtre.

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Une espérance qui change ma vie pour le monde

(homélie de la messe de minuit)

Aujourd’hui je suis frappé par le fait que ce sont les bergers qui sont disponibles pour accueillir le Fils de Dieu lorsqu’il vient dans le monde.

Trente ans plus tard, Jésus racontera une parabole où des gens sont invités au festin du Royaume mais ils sont trop occupés pour y aller, ils doivent aller voir leur champ, essayer leurs bœufs, et ainsi de suite. Cette histoire a déjà commencé à la crèche de Bethléem, où l’ange est trop heureux de rencontrer des bergers pour leur annoncer une grande joie, à laquelle les bergers veulent aussitôt participer, sans dire : écoute, nous sommes occupés, nous avons des affaires à régler, nous viendrons plus tard.

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un Esprit de déclic...

(4ème dimanche de l'Avent)

Le prophète Michée annonçait la venue d’un berger pour Israël, qui serait lui-même la paix, mais il l’annonce au terme d’ « un temps de délaissement » (Mich 5,2). C’est une constante dans les annonces du Sauveur qu’il y aura d’abord un temps d’épreuve, à travers lequel un petit reste subistera (Soph 3,13). Dans notre vie de croyant nous vivons ce genre d’épreuve de délaissement, où nous estimons que le Seigneur nous a abandonnés alors qu’il est en train de s’approcher de nous en nous façonnant un cœur de pauvre capable de tressaillir de joie à sa venue.

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L'espérance nous est donnée

(homélie du 1er dimanche de l'Avent)

Les paroles de Jésus évoquant son retour sur terre sont surprenantes. En parlant des puissances des cieux ébranlées, des nations affolées et des hommes qui mourront de peur dans la crainte des malheurs arrivant sur le monde (Lc 21,26), elles pourraient nous inquiéter. Pourtant ces paroles sont des paroles de bonheur, ou plus précisément : d’espérance. Elles viennent nous dire jusqu’où va le salut. Même si le monde est dans un si mauvais état que les cieux eux-mêmes sont ébranlés, que le soleil s’altère, que les éléments se déchaînent au point qu’il n’y a plus d’avenir humain possible, même si la situation est aussi désespérée nous pouvons nous redresser et relever la tête (v.28)

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