La famille, lieu de guérison et de mission
homélie de la fête de la Sainte Famille de Nazareth, 28 décembre 2025
Cette fête de la Sainte Famille est l’occasion de méditer sur l’importance de la famille dans la société, et sur la façon dont nous pouvons vivre dans nos familles. Le pape Léon, depuis le début de son pontificat, insiste sur le bien éminent qu’est la famille. « C’est dans les familles que se construit l’avenir des peuples », disait-il dans l’homélie de la messe du jubilé des familles, le 1er juin 2025 ; homélie que je citerai quelques fois.
Sauvés de l’angoisse et du péché
homélie du 4e dimanche de l’Avent A, 21 décembre 2025
Dieu dit : je connais vos angoisses, et ce n’est pas vos péchés qui m’empêcheront de venir à vous pour vous sauver. Car le remède au milieu de tout ce qui nous inquiète, au milieu des limites de nos vies, de nos découragements, de nos tristesses, ce n’est pas la tranquillité, ce n’est pas l’augmentation du pouvoir d’achat, ce n’est pas la santé sans vieillir ou d’autres choses du genre. Le remède, c’est un amour qui nous saisi
Avec Dieu, artisans de justice et de paix
homélie du 2e dimanche de l’Avent A, 7 décembre 2025
Il y a un tel besoin de justice et de paix dans le monde et autour de nous ! On voudrait une entente entre les peuples basée sur la justice. Le respect et la bienveillance dans les rapports entre les gens. Un souci de ceux qui ont moins de chance dans la vie. Des transactions internationales justes et équilibrées. Et dans l’Église, des relations motivantes, basées sur la charité. Pourquoi tout cela recule-t-il sans cesse, malgré les efforts que font beaucoup de gens ? Il y aurait de quoi déprimer.
Dieu fait progresser son règne
homélie du Christ Roi de l’univers, 23 novembre 2025
Dieu n’a pas créé l’humanité dans un moment de distraction, pour ne plus s’en préoccuper ensuite. Et, s’il s’en préoccupe, ce n’est pas seulement en dictant de haut sa volonté. Il s’est fait proche. Il veut nous conduire avec intimité, non de loin. Celui que nous reconnaissons comme Fils de Dieu, le Christ, est le Messie, le roi de justice attendu par les prophètes, le roi meilleur que David qui fut pourtant un roi souvent pris comme référence.
Ce qui n’est rien et ce qui est
Homélie du 33e dimanche C, 16 novembre 2025
Au milieu du cours de ce monde, où l’histoire semble un continuel enchaînement de crises et de périodes paisibles, l’Écriture nous parle de l’irruption du Jour du Seigneur, qui fera que plus rien ne sera comme avant.
Une prière qui agrandit notre cœur
homélie du 29e dimanche C, 19 octobre 2025
Le Seigneur nous invite à toujours prier sans se décourager. Comment comprendre cela ? Faisons un détour par l’Histoire sainte. « Toute l’Écriture est inspirée par Dieu, utile pour enseigner et éduquer dans la justice » (2 Tm 3,16), dit Paul. Pour lui, il ne s’agissait pas du Nouveau Testament, qui n’existait pas encore, mais de ce que nous appelons l’Ancien. C’est-à-dire que nous pouvons trouver dans les exemples des grands événements de l’AT de quoi comprendre comment marcher avec Dieu.
«Au soir de notre vie, nous serons jugés sur l’amour»
homélie du 26e dimanche C, 28 septembre 2025
Jésus disait dimanche passé « nul ne peut servir deux maîtres », nous faisant sentir qu’ou bien il servira l’argent, en mettant en priorité une vie confortable et tranquille, et il se servira de Dieu pour cela ; ou bien il servira Dieu, au risque d’être incompris dans un monde qui rejette Dieu, au risque d’avoir une carrière moins brillante, au risque de renoncer à un confort qu’il aurait pu se permettre s’il n’avait pas partagé ses revenus comme il l’a fait. Aujourd’hui le Seigneur montre à quel point l’argent et le confort peuvent posséder notre cœur et le rendre aveugle et indifférent à l’amour qu’on aurait dû donner. Il met en scène ce riche personnage qui, après avoir ignoré le pauvre Lazare à sa porte tous les jours, voudrait maintenant le mettre à son service dans la fournaise où il souffre terriblement.
Te préférer à tout, car tu es si riche
homélie du 23e dimanche C, 7 septembre 2025
Seigneur, nous voudrions nous aussi être tes disciples. Nous avons commencé à apprécier l’être merveilleux que tu es, comment tu illumines nos vies, par tes enseignements, les conseils et les inspirations que tu nous donnes pour conduire notre vie, mais plus encore par l’énergie qui jaillit de ton cœur et entre dans le nôtre lorsque nous te l’ouvrons. Nous commençons à goûter combien c’est bon d’être aimé de toi, et quelle force d’aimer cela nous donne en retour.
La justice qui conduit au bonheur éternel
homélie du 21e dimanche C, 24 août 2025
Est-ce que je serai sauvé ? Est-ce que je verrai ma vie aboutir au bonheur annoncé par les Écritures ? Qui sera sauvé ? Cette question a taraudé les cœurs de milliards de croyants, quelle que soit leur religion. Puis elle est devenue chez nous secondaire. Au fur et à mesure que le pouvoir économique et scientifique multipliait la capacité de l’humanité à changer son sort sur la terre, le salut est devenu une question de bien-être et de prospérité. Au fil du XXe siècle, le ciel est comme tombé sur la terre : le salut c’était demain ou après-demain, et spécialement à l’heure de la retraite qui devait ouvrir une sorte de paradis terrestre. La mort était vue surtout comme un échec, et beaucoup moins comme un passage vers autre chose.
Avec le Christ nous sommes vainqueurs du mal
homélie du 20e dimanche C, 17 août 2025
Si Dieu existe et s’il est bon pour nous, pourquoi la guerre, entre les peuples et dans nos familles ? Beaucoup se posent cette question, et aujourd’hui nous découvrons que Dieu n’a pas apporté une réponse théorique au problème du mal, mais qu’il l’a pris à bras-le-corps.
Nous sommes pris dans la victoire
homélie du 19e dimanche C, 10 août 2025
Vivons-nous sans crainte comme des gens qui ont reçu le Royaume de Dieu en héritage ? Voilà la perspective que Jésus voudrait nous donner. Nous qui sommes fragiles et inquiets devant ce qui pourrait arriver au monde ou à nos vies, voilà que le Seigneur souhaite que nos cœurs soient à l’aise, rassurés, comblés, libérés. Une libération intérieure qui nous permet d’entreprendre toutes les prouesses d’amour que notre monde attend. Notre Père a trouvé bon de nous donner le Royaume, dit Jésus (Lc 12,32). Voilà comment nous sommes sauvés dès maintenant : non pas parce que les épreuves nous sont épargnées, mais parce que notre vie est prise dans un mouvement de victoire qui nous inclut et nous dépasse : la victoire du Royaume, la victoire du bien, de l’amour, de la justice, de la paix. Nous le savons, notre vie réussira. Et devant les épreuves, nous ne sommes pas seuls. Tous ceux qui crient vers Dieu en lui ouvrant leur cœur en font l’expérience, même s’ils traversent parfois une détresse intérieure qui peut être l’occasion de recevoir une force d’en haut.

