Glorifions Dieu par notre vie, et nous serons heureux !
homélie du 29e dimanche A, 22 octobre 2023
{joomplu:191} Nous voyons aujourd’hui les pharisiens très tourmentés, par Jésus et par leur argent. Tourmentés par Jésus, car il leur a déjà dit souvent qu’ils étaient trop attachés à l’argent. Tourmentés par leur argent, car il leur en coûte de devoir payer l’impôt. Et en plus, aux Romains ! Alors ils inventent un piège pour Jésus : « Maître, est-il permis, oui ou non1, de payer l’impôt à César, l’empereur ? »
Travailler pour un cœur de plus en plus pur
homélie du 28e dimanche A, 15 octobre 2023
{joomplu:48} Nous sommes les invités aux noces du Christ et de l’Église. C’est-à-dire que Dieu lui-même nous permet de prendre conscience de son amour pour l’humanité, cet amour qui est vécu dans l’Église — vécu parce qu’échangé, selon la loi de tout amour. Beaucoup d’invités, nous dit le Seigneur, n’ont pas pris la peine de venir. Dès lors, ils n’ont même pas conscience de cet amour de Dieu car ils n’ont jamais pris la peine de s’y consacrer, ni même peut-être d’y penser. Pour eux, pour beaucoup de nos contemporains, ces noces n’existent pas ; il n’y a pas d’amour de Dieu pour l’humanité. Et ce refus intérieur en pousse certains à devenir violents envers les serviteurs qui annoncent l’amour de Dieu. Cela nous étonne, mais c’est une réalité, et une partie de l’anticléricalisme à l’œuvre dans notre société trouve sa racine dans le refus obstiné d’envisager que l’on est aimé d’En-haut.
Portons un fruit qui plaît au Seigneur !
homélie du 27e dimanche A, 8 octobre 2023
{joomplu:197} J’entends des personnes se demander : pourquoi voit-on si peu de fruits à l’action pastorale dans l’Église ? Si peu de conversions, si peu de signes de la présence de Dieu ? C’est une vraie question, que les Écritures abordent aujourd’hui. Comme dimanche passé, le Seigneur s’adresse aux chefs juifs, les grands prêtres et les anciens. En tirerons-nous quelque chose pour notre communauté, qui n’est pas une assemblée de dirigeants de l’Église ? Oui, car en parlant de ce que les chefs religieux devraient faire, de la façon dont en bons vignerons ils devraient traiter la vigne de Dieu, le Seigneur parle de sa vigne, c’est-à-dire de nous tous son Église.
Dieu cherche ton cœur. Il veut le trouver obéissant.
Homélie du 26e dimanche A, 1er octobre 2023
{joomplu:189} Après les évangiles sur le pardon et celui des ouvriers de la 11e heure, nous pourrions avoir l’impression que le Seigneur Jésus nous parle une nouvelle fois de la même chose : l’appel à la conversion, la possibilité de revenir à Dieu même si on a vécu longtemps loin de lui, l’accueil de Dieu envers tous ceux qui viennent à lui dans la droiture, le danger de faire des comparaisons entre les hommes, etc. Et c’est vrai que pour une part c’est le même thème qui est développé ici. Mais pour bien comprendre la nouveauté de cet évangile il nous faut aller voir le contexte. Plusieurs semaines ont passé depuis l’évangile des ouvriers de la 11e heure. Jésus est entré à Jérusalem et il est maintenant dans le temple, dont il a violemment chassé les marchands. Il y a guéri des aveugles et des boiteux, qui ont crié « hosanna au fils de David », ce qui a indigné les grands prêtres et les scribes, sans doute parce que c’est à Dieu qu’on dit « hosanna », pour chanter sa joie du salut qu’il donne. De quel droit chanter « hosanna » à Jésus, en plus de l’appeler « fils de David » ? !
Aux aguets pour le Seigneur
homélie du 25e dimanche A, 24 septembre 2023
{joomplu:95} Jésus, qui est venu du Père, nous révèle le cœur du Père. Souvent il nous parle des dispositions du Père envers ceux qui se sont éloignés de lui. Vous vous rappelez la parabole du fils prodigue. Aujourd’hui c’est celle des ouvriers de la 11e heure. Le prophète Isaïe avait déjà reçu la révélation du Dieu qui appelle à le chercher, et qui lance son appel même au méchant afin que, l’ayant cherché, il le trouve. Le Père est « riche en pardon » et ses pensées ne sont pas nos pensées. Quand nous pensons qu’il faut mériter Dieu, celui-ci répond qu’il faut seulement le désirer, se lever et aller vers lui.
Se convertir en communauté
homélie du 23e dimanche A, 10 septembre 2023
{joomplu:154} Aujourd’hui, le Seigneur Jésus nous invite à nous mêler de la vie des autres. Il nous demande d’intervenir si nous apprenons que quelqu’un de la communauté chrétienne s’est mal conduit, a commis un péché1. On peut penser à ce genre de péchés qui abîment le témoignage de l’Église, ceux qui font dire à certains : c’est ça, être chrétien ? Par la présence dans la liturgie du texte d’Ézéchiel 33, on peut penser aussi à ce genre de péché qui font craindre pour le salut de tel frère : comment pourra-t-il paraître face à Dieu en ayant ainsi méprisé ses commandements ? Ou plus prosaïquement : il est illusoire, le bonheur qu’il croit trouver en s’engouffrant dans ce chemin de vie sans issue.
Vivant au milieu des combats
homélie du 22e dimanche A, 3 septembre 2023
{joomplu:163} Si nous cherchons dans les Écritures de la littérature souriante, aujourd’hui n’est pas le bon jour. Mais ces lectures inquiétantes nous apportent finalement une grande lumière et une grande motivation. Dans le combat que Jérémie doit mener (Jr 20,7-9) ou celui que Jésus annonce (Mt 16, 21-27), nous découvrons ce qui se passe quand Dieu vient dans un monde où le mal a pris ses aises, et quand il embauche des hommes dans cette lutte — car par amour il ne veut pas nous laisser en simples spectateurs alors que nos cœurs, notre volonté sont impliqués.
Vivre du Christ
homélie du 21e dimanche A, 27 août 2023
{joomplu:526} Jésus est l’être le plus merveilleux que la Terre ait porté. Le connaître, c’est avoir une espérance indestructible. Marcher avec lui, c’est avancer dans la lumière. L’aimer, c’est se brancher sur la source de la vie. Celui qui commence cette vie d’amitié avec le Seigneur le découvre petit à petit ainsi. Mais comment avons-nous su qu’il était bon de lui ouvrir son cœur ? Comment même est-il arrivé jusqu’à nous ? C’est l’Église qui l’a apporté jusqu’à la porte de notre cœur, et c’est par les apôtres qu’elle Le connaît. Il est donc important pour nous de réfléchir à la manière dont Jésus s’est fait connaître à ses apôtres.
Offrir à Dieu des sacrifices
homélie du 20e dimanche A, 20 août 2023
{joomplu:16} Les apôtres voudraient que Jésus remballe la femme étrangère, mais Jésus en profite pour faire découvrir ce qu’il dira aussi à la Samaritaine une autre fois : le salut vient des juifs ; ce sont eux qui ont reçu les promesses de Dieu. La Syro-phénicienne se glisse dans cette réalité de l’alliance, en argumentant qu’il y a place pour ceux qui cherchent les miettes. Jésus saluera sa foi. Cette femme exprime une attitude assez répandue, où on attend de Dieu une intervention pour soulager notre vie. Aujoud’hui, bien des gens continuent de crier ainsi vers le ciel, et certains s’adressent au Fils de Dieu.
La richesse du Seigneur
homélie du 13e dimanche de l’année A, 2 juillet 2023
{joomplu:28} Le Seigneur est si riche pour nous, il a tant à nous apporter. Le bonheur de vivre avec lui, d’être son disciple, de se mettre à son école, ce bonheur est immense. Il remplit l’âme ; il établit dans une immense paix. Nous vivons dans la lumière de l’Esprit Saint. Dieu lui-même devient notre trésor ; comment, alors, ne pas avoir l’âme qui déborde ? Pourtant, ce n’est pas notre lot de tous les jours. Nous ne croisons pas souvent un chrétien qui nous dit : mon âme déborde de lumière et de paix… Oui, si nous croisons quelqu’un qui vient de gagner au lotto ou de tomber amoureux, nous trouvons quelqu’un de joyeux, mais la vie ce n’est pas la loterie nationale et surtout : il y a tant de déçus. Tandis que Dieu nous a tous créés pour être comblés. Où est le problème alors, pour que nous le sentions si peu ?
Va dire aux hommes combien je les aime !
homélie du 11e dimanche A, 18 juin 2023
{joomplu:199} Jésus voit les gens désolés et abattus comme des brebis sans berger. Pourtant c’étaient des juifs, des gens qui connaissaient cette parole du Seigneur : vous serez mon domaine particulier… Je vous ai portés comme sur les ailes d’un aigle… Mais il n’y avait plus personne pour rendre cette parole de Dieu actuelle. Tout ce qu’ils vivaient leur faisait penser qu’ils étaient abandonnés de Dieu. Dieu les aimait tant et ils ne le savaient pas.