L’accueil du Messie hier et aujourd’hui
homélie du 2e dimanche de l’Avent, 6 décembre 2020
{joomplu:552} Une petite vingtaine d’années avant que Jean n’offre le baptême de conversion au désert, un garçon de 12 ans avait impressionné les docteurs de la Loi par sa sagesse vive et perçante. Certains ont dû se demander si le Messie n’était pas venu dans le monde. Et puis, plus rien. Silence du côté de Dieu… Les années passent… Que fait le Seigneur ? Ne nous a-t-il pas abandonnés ? Paraîtra-t-il bientôt ? Il devait y avoir une réelle attente du Messie pour que les gens se ruent ainsi au baptême de Jean, « toute la Judée, tous les habitants de Jérusalem ».
Se battre pour le règne du Christ
homélie de la fête du Christ Roi, 22 novembre 2020
{joomplu:41} En écoutant ces lectures nous apprenons que le Christ est un roi comme un berger. Il connaît ses brebis, il est soucieux de les conduire en lieu sûr, de leur offrir du repos, de les soigner de leurs blessures. Nous pouvons rendre grâce, entrer en nous-mêmes pour dire : Seigneur, merci ! Tu me connais, tu me guides, tu me soignes pour que je ne reste pas au bord du chemin, mais que je marche vers la lumière.
Mériter de posséder Dieu
homélie du 32e dimanche A
{joomplu:162} La première lecture essaie de nous faire goûter combien l’intimité de Dieu est désirable. Nos désirs d’être aimé, de nous sentir proche de quelqu’un, d’être accepté et compris, tout cela vient d’une semence que Dieu a mise en nous en nous créant à son image. Comme disait saint Augustin, « Tu nous as faits pour toi, et notre cœur est sans repos tant qu’il ne repose pas en toi ».
Le prix du « oui » à la vérité et au bien
homélie du 26e dimanche A, 27 septembre 2020
{joomplu:86} Ce que le Christ a vécu en se faisant homme nous dévoile la profondeur du mal qui s’est enraciné dans le cœur de l’homme. Quand il devient semblable aux hommes et qu’il veut rester en tout fidèle à Dieu, annonçant la vérité qui vient de Dieu, il est rejeté, condamné sous de faux prétextes et mis à mort. Ceux qui font cela ne sont pas les pécheurs notoires qui ont eu le courage de changer de vie à la prédication de Jean Baptiste. Ils vivaient clairement dans le mal, ils s’étaient noyés dans des flots de sensualité ou de cupidité. Mais ils ont écouté celui qui leur a dit que le mal était mal et que Dieu voulait qu’on en sorte. Bien qu’ils avaient commencé leur vie en disant « non » à Dieu, ils avaient accepté ensuite de faire sa volonté.
Accueillir les pensées folles de Dieu
homélie du 25e dimanche A, 20 septembre 2020
{joomplu:34} Les pensées de Dieu ne sont pas nos pensées, elles sont élevées par rapport à nos pensées comme le ciel au-dessus de la terre. Pourtant nous passons du temps à essayer de décrypter ses pensées : nous nous demandons pourquoi telle ou telle chose arrive, pourquoi Dieu « permet-il » ceci ou cela, et nous espérons qu’il veut en découdre autant que nous avec ceux qui volent, tuent ou font des excès de vitesse… Le monde devient tout autre lorsqu’au lieu de discuter sur les pensées de Dieu nous nous mettons à les accueillir. C’est-à-dire à regarder le monde comme lui le regarde. Aujourd’hui la parole de Dieu nous apprend qu’il regarde le méchant comme quelqu’un à inviter à retourner au Seigneur, sans nous décourager sur sa situation et encore moins sur ce qu’il est. Tout homme, même pervers, reste un invité de Dieu. Souvent l’invitation ne lui arrive pas, et nous ne pensons même pas à la transmettre. Mais « le Seigneur est proche de tous ceux qui l’invoquent » (Ps 144,17).
Que le pardon pave le chemin de la sainteté !
homélie du 24e dimanche A, 13 septembre 2020
{joomplu:83} Dimanche passé Jésus nous indiquait comment aborder la question du mal commis dans l’Église, le mal qui vient miner le témoignage que les chrétiens rendent à l’Évangile. Aujourd’hui il nous parle du mal qui nous atteint personnellement. C’est saint Pierre qui pose la question : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? » Jésus lui répond : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à 70 fois sept fois. » Autrement dit : tu ne mettras pas de limite à ton pouvoir de pardonner, tu ne diras jamais : « c’est bon pour une fois ».
Être responsable de ses frères et sœurs…
homélie du 23e dimanche A, 6 septembre 2020
{joomplu:100} Comment sait-on que l’on a mal agi ? Pas du tout parce que les choses ne tournent pas à notre avantage, comme pourrait le laisser croire la pensée magique contemporaine. On sait que l’on a mal agit parce que notre conscience nous en fait le reproche, ou parce que quelqu’un nous le signale. Laissons de côté la conscience dans cette homélie, pour nous pencher sur ces moments où on nous fait des reproches, ou bien où nous avons des reproches à faire.
Quand le mal surgit…
homélie du 22e dimanche A, 30 août 2020
{joomplu:549} Il ne manque pas de gens qui accusent Dieu lorsque le mal les frappe. Nous-mêmes sommes tentés de prendre nos distances avec le Seigneur lorsque nous souffrons. Nous le faisons par un réflexe humain, mais en faisant cela nous commençons à faire l’œuvre du diable. Quand la croix surgit dans notre vie, notre premier réflexe est de frapper le Seigneur avec cette croix. Pour comprendre le sens de ce que nous vivons, et spécialement le sens des difficultés que nous devons surmonter, il est nécessaire de se placer dans le grand combat de Dieu contre l’adversaire — étymologiquement, le « satan » — qui cherche à damner le monde, à le couper de son Créateur, à l’enfermer loin de la source de vie.
la grâce du ministère de Pierre
homélie du 21e dimanche A, 23 août 2020
{joomplu:159} Dans les lectures aujourd’hui nous voyons à quel point Dieu compte sur les hommes, y compris pour la conduite de son peuple bien-aimé, Israël puis l’Église (Éliakim, Pierre). C’est risqué, car il y aura des hommes qui ne sont pas à la hauteur, nous l’avons entendu dans la première lecture. Mais Dieu fait ainsi, et c’est l’occasion d’être vraiment encouragé quand le pasteur est bon, ou d’exercer la miséricorde quand il est mauvais ou qu’il se relâche. Cela permet d’avancer avec réalisme, sans verser dans l’idéalisation de la communauté ou des personnes, ni dans le cynisme et le découragement.
Des croyants plein d’audace
homélie de l’Assomption 2020
{joomplu:551} Après sa rencontre avec Élisabeth, Marie chante le magnificat. Pourtant un journaliste n’aurait rien trouver à écrire là-dessus : une jeune femme rencontre sa vieille cousine, qu’elle est venue aider à vivre une grossesse tardive. Et voilà que le petit tressaille dans le ventre de sa maman… Mais Marie dit : maintenant les puissants sont renversés, ce sont les petits qui sont élevés… Maintenant on voit l’action de Dieu ! (Lc 1,46)
Trésor pour culture peureuse…
homélie du 17e dimanche A, 26 juillet 2020
{joomplu:24}Quel trésor que la foi chrétienne ! C’est vivre dans l’amitié de Dieu, avoir retrouvé son Père du ciel, laisser son amour couler en nous, réconciliés que nous sommes par son Fils bien-aimé. C’est être aimé passionnément par son Créateur et Sauveur ! Et recevoir en nous son élan d’amour pour tous. Pourtant, ces merveilles de vie parlent à si peu de gens… Si peu les cherchent, et encore moins y persévèrent. Car c’est un trésor caché… On ne le découvre qu’en creusant le champ… et on ne peut y creuser qu’en l’ayant acheté en y consacrant tout le reste ! (Mt 13,44)