La joie de l’amour nous est offerte
homélie du 3e dimanche de l’Avent C, 16 décembre 2018
Il{joomplu:102} m’arrive souvent de souhaiter à quelqu’un de connaître la paix et la joie. Saint Paul va beaucoup plus loin : il ne souhaite pas, il donne une injonction, comme si c’était une composante de la vie du chrétien : « soyez toujours dans la joie du Seigneur ; je le redis : réjouissez-vous ! » (Ph 4,4)
Réchauffer l’amour
homélie du 2e dimanche de l’Avent
L’évangile{joomplu:543} commence comme un roulement de tambour. Soudain, l’an quinze du règne de Tibère, c’est-à-dire vers 29 ou 30, quelque chose de nouveau s’est passé, accessible seulement aux chercheurs de Dieu : Jean, le fils de Zacharie, poussé par Dieu lui-même, proclame un baptême pour le pardon des péchés. Voilà que l’histoire du monde va changer par cette annonce qu’un pardon des péchés est accessible. Pourquoi est-ce si important ?
La révolution de Dieu
homélie du 1er dimanche de l’Avent, 2 décembre 2018
En bref :{joomplu:95} Le Christ a promis de revenir pour une révolution de la vérité et de l’amour. Il s’agit de veiller et prier, pour se souvenir qu’on est aimé de Dieu. Veiller en aimant plus fort.
Parfois, dans la vie, on se demande comment on va s’en sortir. Et on a l’impression que Dieu est loin. C’est encore plus fort lorsqu’on est en butte à l’injustice. Quand il y a des injustices, on ne sait pas être heureux. Quand c’est toujours le plus fort qui impose sa loi, on souffre, mais aussi on est découragé et on perd l’espérance.
Le Christ, notre roi, nous rend forts
homélie de la fête du Christ roi de l’univers, 25 novembre 2018
Jeudi{joomplu:526} une personne me partageait sa peine d’être moquée par ses collègues à cause de sa foi, parce que comme adulte elle se prépare au baptême et qu’elle s’engage envers le Seigneur en le cherchant dans la prière, en l’aimant. Quand elle me racontait son histoire, je pensais au Christ. À ce qu’il disait dans les Béatitudes : « Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! » (Mt 5,12). Et je pensais aussi au Christ devant Pilate, humilié, conspué, méprisé.
le printemps de Dieu
homélie du 33e dimanche B, 18 novembre 2018, jour de mes 50 ans
Parfois{joomplu:175} nous nous demandons où va le monde. Des parents sont inquiets pour leurs enfants, leurs petits-enfants. Quelle société vont-ils connaître ? Sûrement, il y aura des bouleversements, comme il y en a eu plusieurs fois au cours de l’histoire. À une période difficile succède une époque prospère, et nous imaginons facilement que cela continuera indéfiniment.
Vaincre la peur par la confiance
homélie du 11 novembre 2018, 32e dimanche B
Voici{joomplu:154} deux veuves, celle de Sarepta et celle de Jérusalem, qui montrent la même disposition : une totale confiance en Dieu. Elles ont perdu leur mari, l’une avec un jeune fils, l’autre semble ne pas en avoir, ou l’avoir perdu aussi. Ces femmes sont le modèle des personnes dont la vie est affligée de malheurs. Elles pourraient s’aigrir contre le Seigneur, lui montrer avec dépit le peu qu’il leur reste pour vivre. Si souvent nous en restons à nous plaindre devant Dieu de la faiblesse de nos moyens.
Comment aimer Dieu ?
homélie du 31e dimanche B, 4 novembre 2018
On entend{joomplu:98} souvent la foi chrétienne résumée ainsi : aimez-vous les uns les autres. Les chrétiens passent pour les spécialistes de l’amour. Pourtant, je n’en connais pas beaucoup qui soient à l’aise avec le premier commandement : aimer Dieu, de tout son cœur, de toute son âme, de tout son esprit, de toute sa force. Comment aimer Dieu ? C’est important car Dieu nous aime, alors comment lui répondre ? Cette semaine j’ai rencontré une dame qui disait : qu’est-ce que croire, est-ce faire des demandes à Dieu ? N’est-ce pas lassant ? Elle fut surprise que je lui parle d’être amoureuse. Elle avait un peu raison, mais pourtant c’est avec le même cœur qu’on aime Dieu et les hommes. Alors, comment aimer Dieu ?
Connaître la tendresse de Dieu
homélie du 30e dimanche B, 28 octobre 2018
Dimanche{joomplu:186} passé nous entendions Jésus dire qu’il donnait sa vie en rançon pour la multitude. Aujourd’hui il n’a plus de temps à perdre, il se met en route pour Jérusalem. Mais en chemin il est interrompu par Bartimée, l’aveugle mendiant. Cet évangile nous laisse goûter la tendresse de Dieu qui vient sur cet homme par la puissance de Jésus. L’homme retrouve la vue à la simple parole du Maître : « va, ta foi t’a sauvé ! »
le chemin de la joie
homélie du 29e dimanche B, 21 octobre 2018
Jésus{joomplu:38} vient de dire aux apôtres que ceux qui ont tout quitté pour lui recevront au centuple. Et voilà que Jacques et Jean arrivent et disent : nous, on voudrait la meilleure place ! C’est si fréquent entre nous. Qui ne rêve pas secrètement d’être le plus fort, le plus riche, le plus aimé ? Ou la meilleure amie, etc. Évidement, cette ambition mal placée est le carburant pour un autre problème de notre temps : la jalousie. Regardez comment les apôtres s’indignent !
Goûter l’amour n’est pas sans conditions
homélie du 28e dimanche B, 14 octobre 2018
Aujourd’hui{joomplu:539} il est question de sagesse et de richesse. Et plus précisément, de comment la richesse nous barre le chemin de la sagesse. Comment cela se passe-t-il, et d’abord, qu’est-ce que cette sagesse tellement désirable qu’elle est plus précieuse que « tout l’or du monde », que la santé et la beauté, que la lumière même ? (Sg 7,7-11)
Créés pour l’union, à tout prix
homélie du 27e dimanche B, 7 octobre 2018
Je voudrais{joomplu:206} partir aujourd’hui de toutes les choses formidables que l’on dit sur l’homme et la femme dans ce beau récit de la Genèse. D’abord, cette constatation que l’homme est seul, qu’il ne trouve rien qui lui corresponde dans le monde des choses et des animaux. Il est seul, parce qu’il possède une intériorité qu’aucun autre être ne possède. La richesse de toute personne humaine est unique.
Alors, pour partager cette richesse, Dieu crée la femme, le seul être qui correspond à l’homme. Et il ne la crée par à partir de rien, comme une nouvelle espèce, mais à partir du côté de l’homme, pour qu’homme et femme soient « côte à côte ». Ils ont un côté commun, ils sont adaptés l’un à l’autre, ils sont un complément nécessaire l’un de l’autre. Comme le soulignait saint Augustin, « Dieu ne les a pas créés séparément puis réunis comme des étrangers, mais il a tiré la femme de l’homme, scellant leur invincible unité dans cette côte dont la femme a surgi. Unis côte à côte, ils marchent ensemble et ensemble scrutent un même horizon. » (Saint Augustin, Du bien du mariage, I,1)