Le Christ nous sauve. Ça doit se savoir !
homélie du 25e dimanche B, 23 septembre 2018
En bref{joomplu:96} : parce qu’il donne sa vie, le Christ fait perdre son pouvoir au mal. Mais il faut qu’on soit au courant de cette victoire, pour l’accueillir en nous. Nous serons témoins en devenant la femme, l’homme que Dieu veut, imitant le Christ.
Aujourd’hui l’Écriture nous pousse à méditer sur le drame du juste confronté au mal. Ce juste, c’est parfois nous. Le mal, l’injustice nous révoltent. Parce que nous sommes faits à l’image de Dieu, qui n’a pas fait le mal. Quand nous voyons la facilité avec laquelle un homme peut en casser un autre, quand nous voyons mourir une jeune personne, devant le pouvoir du mal nous sommes révoltés.
un cœur pur et grand
homélie de l’arrivée des Pèlerins des maïs 2018.
travailler pour la nourriture de la vie éternelle
homélie du 18e dimanche B, Foyer de Charité de Spa
En{joomplu:45} bref : être habité de lumière et de paix, c’est à la fois un don de Dieu et le fruit d’un engagement concret, un engagement intérieur envers le Christ, source de tout. Vous savez ce qui vous reste à faire !
Saint Paul est en situation de « sortie », il s’adresse à des gens qui commencent à venir à la foi, pour souligner le changement de mentalité que cela suppose. Ce qu’il dit est utile aussi à ceux qui sont croyants depuis longtemps, toujours tentés de fonctionner comme tout le monde, de penser comme tout le monde — ou fatigués de cette dissidence dans laquelle maintenant nous nous trouvons si souvent. Et voilà ce qu’il dit : il s’agit de vous défaire d’une mentalité corrompue par les convoitises qui vous entraînent dans l’erreur ; il s’agit de vous laisser renouveler par la transformation spirituelle de votre pensée, de vous laisser recréer par l’initiative de Dieu. Et nous pouvons constater que si souvent nous adaptons notre pensée à ce que nos désirs veulent, plutôt que l’adapter à la façon dont Dieu voit le monde qu’il a créé. Alors petit à petit nous nous éloignons de l’enseignement de l’Église, nous rêvons d’adaptations de sa doctrine, sans voir qu’il s’agit d’adaptation à « l’homme ancien corrompu par les convoitises qui l’entraînent dans l’erreur » (Ep 4,22).
la présence concrète du Seigneur
homélie du 29 juillet 2018, pèlerinage à Saint-Christophe
En bref{joomplu:185} : La présence concrète du Seigneur se laisse sentir à celui qui prend des risques à sa suite. Vous savez ce qu’il vous reste à faire !
Dimanche passé nous voyions Jésus qui avait pitié de la foule qui était comme des brebis sans berger. Aujourd’hui nous découvrons — c’est la suite même si nous avons changé d’évangéliste pour lire Jean pendant quelques dimanches — que sa tendresse pour les hommes va jusqu’à ce qu’il se demande : que vont-ils manger ? Et, alors qu’à vues humaines il n’y avait pas de solution, Jésus fait en sorte que tous soient rassasiés. Et qu’il y a une surabondance — ce n’est donc pas simplement le fruit d’un partage fraternel, comme quand on fait un dîner « auberge espagnole » : l’évangéliste prend soin de noter que les restes de 5 pains c’est — une fois que les 5000 ont mangé — 12 paniers de morceaux ; il exclut donc d’office l’interprétation du partage généreux.
Une soif de vérité t’habite ? Viens avec nous !
homélie du 16e dimanche B, 22 juillet 2018
En bref :{joomplu:93} Chacun devrait pouvoir découvrir qu’il est un être très aimé de Dieu, que le Père veut conduire à une vie grandiose. Cette découverte est possible à qui se laisse guider par le Christ. Aux chrétiens de le monter…
Si quelqu’un me demande qu’est-ce que cela nous apporte d’être chrétien, les lectures d’aujourd’hui me suggèrent une réponse : savoir qui je suis et où je vais. Qui je suis ? Je ne suis pas un vivant quelconque qui est là par hasard, je ne suis pas perdu seul au milieu du monde, condamné à me faire remarquer ou crever, mais je suis cher aux yeux de Dieu au point qu’il a envoyé son Fils se faire homme pour moi.
La Parole de vie doit se frayer un chemin
homélie du 15e dimanche B, 15 juillet 2018
En bref{joomplu:206} : Dieu a besoin des hommes pour dire sa parole de vie. Mais cette parole n’est pas facile à accueillir. Où en sommes-nous personnellement ?
Aujourd’hui je suis frappé par le contraste que la liturgie a organisé pour nous entre le mauvais accueil du prophète de Dieu et la beauté de la parole qui y répond dans le psaume. Dans l’histoire d’Amos, les autorités lui disent : va-t-en, nous ne voulons pas de ta parole, tu nous déranges. À quoi Amos doit riposter : je ne viens pas de moi-même, c’est le Seigneur qui m’envoie! Et que dit le Seigneur ? Le psaume nous l’apprend : « ce qu’il dit c’est la paix… amour et vérité se rencontrent, justice et paix s’embrassent…»
une relation où je suis sauvé
homélie du 13e dimanche B, 1er juillet 2018
La mort{joomplu:15} nous plonge toujours dans la détresse et souvent dans la révolte. C’est un des moments où on crie vers Dieu : pourquoi ? Que fais-tu ? Où es-tu quand tout cela arrive ? C’est normal que la mort nous mette dans cet état, car nous sommes créés à l’image de Dieu et que « Dieu n’a pas fait la mort » (Sg 1,13) : « c’est par la jalousie du diable que la mort est entrée dans le monde » (Sg 2,24) et nous souffrons de son œuvre de destruction qui essaie de nous dresser contre Dieu. Dieu est la source de la vie et le diable veut, par la mort, nous révolter contre lui comme il s’est lui-même révolté.
la joie d’exister
homélie du 10e dimanche ordinaire, 11 juin 2018
Nous voilà mis{joomplu:12} par la première lecture devant l’homme qui se cache de Dieu, qui a peur de lui, et qui explique sa peur en disant « c’est parce que je suis nu ». Sa réponse dévoile la plus grande blessure du cœur de l’être humain : je ne goûte plus la joie d’exister, le bonheur d’être ce que je suis ; ça me fait peur d’être la créature de Dieu, de devoir dépendre de lui, je ne veux pas vivre comme son enfant, je le veux le plus loin possible de moi. C’est la situation tragique de l’homme sans Dieu, ou de l’homme qui peine sous une image déformée de Dieu : un dieu qui épie, un dieu dont il faut se cacher.
Marie, mère de l’Église
homélie de l’ouverture de la neuvaine à Notre-Dame des Joyaux, Montœul-au-Bois, lundi de Pentecôte 2018
La première lecture{joomplu:168} nous a connectés au drame de l’humanité qui s’est éloignée de Dieu. Dans la personne d’Adam, c’est toute l’humanité qui se trouve mal à l’aise avec Dieu, qui le voit comme un accusateur, qui a peur de lui et cherche à se cacher de lui, à se dérober, à lui tourner le dos pour n’en faire qu’à sa tête. Quand l’homme fait cela, il cherche une solution à son mal en accusant les autres : c’est la femme que tu as mise à mes côtés ! C’est le serpent ! Aujourd’hui encore, l’homme insatisfait reporte la faute sur les autres. Nul ne pense à changer d’abord son cœur. Et c’est ainsi que commencent les rivalités, les trahisons, puis les guerres.
l’avantage de la foi
homélie de l’Ascension 2018
Nous souffrons{joomplu:162} parfois de ne pas pouvoir montrer Celui en qui nous croyons. Le montrer à ceux qui pensent que notre foi c’est une crédulité qui nous fait gober des choses absurdes. Le montrer à notre cœur aussi, lorsqu’il doute ou est découragé. Cette fête de l’Ascension vient nous fortifier : c’est dans notre intérêt qu’Il est parti, notre Christ bien-aimé. Il n’a pas quitté cette Terre pour nous compliquer la vie, mais pour nous permettre de vivre de l’Esprit Saint. « Il vaut mieux pour vous que je m’en aille, car, si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l’enverrai. » (Jn 16,7)
l’amour de Dieu et comment en vivre
homélie du 6e dimanche de Pâques, confirmations à Mons
Est-ce que vous pensez{joomplu:412} que Dieu vous aime un peu, beaucoup, passionnément? Eh bien c’est plus encore : il vous aime d’une façon vitale. Chacun de vous est vital pour lui. Parce qu’il s’est tellement engagé pour nous. Aujourd’hui nous l’entendons dire : «je vous aime aussi fort que le Père m’aime» (Jn 15,9). Tu comptes tellement pour moi que je donne ma vie pour te rejoindre. «Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime».