apôtres de la Vie
homélie de la fête de saint Pierre et saint Paul, Institut de théologie, juin 2017
Il n’y a pas{joomplu:204} de disciples que l’on fête avec cette intensité de la fête d’aujourd’hui, hormis la Vierge Marie et saint Jean-Baptiste. Pierre et Paul ont été témoins du Christ, de toute son œuvre, de l’offrande qu’il a faite de sa vie, de sa résurrection par le Père. Ils ont été propagateurs de son règne, afin que de proche en proche tous les hommes puissent avoir accès à lui, le connaître, l’aimer, accueillir son salut.
pauvre pour vivre par le Christ
homélie de la fête du Saint-Sacrement
On dit{joomplu:5} souvent que quand le Seigneur s’approche de nous, il nous fait éprouver la joie, l’enthousiasme que donnent son amour. Ce n’est pas faux, mais nous apprenons aujourd’hui que comme pour les Hébreux au désert il nous fait aussi éprouver la pauvreté et le sentiment d’abandon. Et pourquoi son chemin passe-t-il par là ? « Pour, dit-il, que tu saches que l’homme ne vit pas seulement de pain, mais de tout ce qui vient de la bouche du Seigneur » (Dt 8,3).
Ne pas laisser ignorer l’amour de Dieu
homélie de la Pentecôte
Si{joomplu:142} nous sommes ici ce ce matin, c’est parce qu’il y a eu cet événement raconté dans l’évangile d’aujourd’hui : après sa mise au tombeau, Jésus se montre vivant, avec les marques des plaies de sa passion, au milieu de ses disciples, et il leur donne l’Esprit Saint pour les envoyer en mission. S’il n’y avait pas eu ce don de l’Esprit Saint, s’il n’y avait pas eu cet envoi en mission, nous serions encore en train d’adorer les dieux celtes ou romains, ou la lune et le soleil, et nous ne connaîtrions rien de ce Dieu qui aime les êtres humains et qui veut les tirer des chaînes du mal.
l’intimité dont nous avons besoin
homélie du 5e dimanche de Pâques, 14 mai 2017
Quand{joomplu:535} un enfant se fait un bobo, quel est le remède le plus puissant ? Un câlin, sentir qu’on est proche, abrité, qu’on compte pour quelqu’un… Plus tard, on ne voudra plus de câlin, mais on cherche toujours à être aimé, et une grande question de l’adolescence devient : qui m’aimera ?
Pâques 2017
homélie du jours de Pâques
Aujourd’hui{joomplu:534} nous fêtons la victoire de l’amour, de l’amour de Dieu qui par la passion s’est rendu capable de saisir tous les hommes, d’aller à la rencontre du plus pécheur, de celui qui est dans la situation la plus désespérante. Cet amour dont la résurrection manifeste la victoire nous attire à la lumière. Et pour comprendre cela nous pourrions par exemple accompagner saint Pierre en ce matin de Pâques.
la foi et la victoire sur la mort
homélie du 5e dimanche de carême A, 2 avril 2017
La mort{joomplu:44} nous bouleverse. La mort d’un proche aimé est une des choses les plus terribles qui arrivent dans une existence. L’évangile aujourd’hui nous aide à comprendre comment Dieu se rend présent à nos côtés et ouvre un chemin de vie.
Garde-moi de refuser la lumière !
homélie du 4e dimanche de carême
En ces jours{joomplu:155} où la lumière du printemps nous réjouit, Jésus se présente comme lumière. « Je suis la lumière du monde » (Jn 9,5). Comme elle est désirable, cette lumière ! Pourtant, aussitôt Jésus précise qu’elle doit se frayer un chemin dans les ténèbres. Et on aura même l’impression que les ténèbres vont l’emporter sur lui : « la nuit vient où personne ne pourra plus travailler aux œuvres de celui qui m’a envoyé » (v.4).
Amis de Celui qui donne la vie
homélie du 2e dimanche de carême A, 12 mars 2017
Il y a{joomplu:373} en nous une aspiration profonde à la vie. Elle nous a fait traverser toutes les étapes de notre développement avant la naissance, elle nous a fait pousser notre premier cri, décocher notre premier sourire, surmonter toutes les difficultés de l’apprentissage et des relations jusqu’à faire de nous une femme, un homme capable d’aimer.
« Tu ne l’as pas volée, je te la donne »
homélie du 7e dimanche A, 19 février 2017
Jésus{joomplu:44}, le Christ, vient comme sauveur. Il sait qu’il se trouve dans un monde où des hommes méprisent d’autres hommes, les exploitent, les rejettent ou veulent se venger d’eux. Le Seigneur est venu dans notre monde où certains se positionnent comme nos ennemis, et où nous devenons aussi les adversaires d’autres hommes.
le grand Nazareth de la culture occidentale
homélie de la messe des étudiants, 1er février 2017
Cela{joomplu:39} m’arrive souvent de me dire : ah, si je pouvais faire des miracles comme Jésus, je ramènerais tant de gens à la foi ! Voyant tous ces signes, ils ne diraient plus : Dieu n’existe pas, ou en tout cas il ne compte pas et il est même dangereux. Mais dans l’évangile aujourd’hui (Mc 6,1-6) je constate que les miracles n’ouvrent pas les cœurs fermés. Jésus vient dans « sa patrie », et les gens disent : mais on le connaît déjà ; qu’est-ce que c’est toutes ces nouvelles choses qu’il apporte ? Nous savons bien qu’il est un homme ordinaire et qu’il n’y a rien à attendre de lui…
les clefs de la réussite avec Dieu
homélie du 4e dimanche A, 29 janvier 2017
Quand{joomplu:175} nous entendons dire que Dieu ne veut que notre bonheur, que la preuve c’est ce passage de l’évangile où Jésus dit 8 fois « heureux », nous avons tendance à penser : oui, mais est-ce que ça ne fait pas un peu bisounours, tout ça ? Ce fameux bonheur de la foi, n’est-ce pas un truc plaqué sur nos difficultés ? Une petite distraction pour mystique rêveur ? Mais moi, quand il y a des problèmes à la maison ou à l’école, quand je suis broyé par la jalousie, par les médisances, quand les gens injustes ou manipulateurs semblent triompher, comment puis-je croire à tout ça ? Et pourtant, mes protestations elles-mêmes me disent que je suis fait pour être heureux.