le baptême qui nous sauve
homélie de la fête du baptême du Seigneur, 13 janvier 2019
Il y a quinze jour{joomplu:193} nous avons entendu les anges annoncer aux bergers qu’un enfant était né pour être le sauveur (Lc 2,11), comme ils avaient dit à Joseph qu’il sauverait son peuple de ses péchés (Mt 1,21). Devant l’enfant Jésus, personne ne pouvait se douter de la façon dont ce salut viendrait. L’évangile de cette fin du temps de Noël nous transporte 30 ans plus tard, au premier geste public de cette action de sauveur : le baptême par Jean sur les bords du Jourdain. C’est là que Dieu commence à sauver son peuple de ses péchés. Et qu’est-ce que cela veut dire ?
La grandeur de la famille
homélie de la fête de la Sainte-Famille 2018
Lorsqu’on fait un sondage{joomplu:530} sur les valeurs des gens, la famille arrive très souvent en tête. Et pourtant, rarement comme de nos jours la famille a été soumise à des épreuves qui la menacent et risquent de la faire couler. Pourquoi alors défendre la famille contre tous les dangers ? Parce que — et c’est ainsi que je résumerai les lectures de ce jour — elle nous permet ni plus ni moins que de devenir quelqu’un, devant les hommes et devant Dieu, un protagoniste de l’avenir, un habitant du ciel.
Un nouveau regard sur notre vie
homélie du jour de Noël 2018
La science contemporaine{joomplu:155} nous donne de nouveaux indices de la grandeur de Dieu. Il y a 100 ans, à l’époque où des scientifiques croyaient que la science balaierait la religion, on ne savait pas encore à quel point l’univers était gigantesque1. Aujourd’hui, penser à sa taille ou à son âge donne le tournis. La dimension de l’univers est proprement inimaginable tant elle est grande. On en tire alors argument pour dire : si nous sommes si petits dans cet univers si vaste, c’est sûrement que nous sommes là par hasard, que la vie humaine n’a aucune signification particulière.
Les étapes de Dieu qui cherche l’homme
homélie de la veillée de Noël 2018
Dieu{joomplu:531} crée l’être humain, il l’aime et il veut que l’être humain soit aussi capable de l’aimer. Alors il lui donne la liberté, pour pouvoir aimer. Aussitôt surgit un gros problème pour Dieu : comment me faire connaître de l’homme ? Comment lui apprendre le chemin du bonheur ? Comment lui faire savoir que je l’aime et que j’attends d’échanger mon amitié avec lui, avec elle ? Comment lui faire comprendre que j’ai pour chacun un amour aussi fort que celui du fiancé pour sa fiancée, du mari pour son épouse ? (Is 62,4-5)
L’humilité qui rend fort
homélie du 4e dimanche de l’Avent C, 23 décembre 2018
Peut-on connaître{joomplu:529} la joie dans une situation difficile ? Aujourd’hui l’Écriture nous dit que oui. Elle nous montre la joie que procure la visite de Dieu, et que nous accueillons en nous élançant à la rencontre de notre prochain comme Marie va auprès d’Élisabeth. Tout cela au cœur de la situation de détresse sociale dans laquelle vient le Messie. Il ne faut pas attendre pour aimer.
La joie de l’amour nous est offerte
homélie du 3e dimanche de l’Avent C, 16 décembre 2018
Il{joomplu:102} m’arrive souvent de souhaiter à quelqu’un de connaître la paix et la joie. Saint Paul va beaucoup plus loin : il ne souhaite pas, il donne une injonction, comme si c’était une composante de la vie du chrétien : « soyez toujours dans la joie du Seigneur ; je le redis : réjouissez-vous ! » (Ph 4,4)
Réchauffer l’amour
homélie du 2e dimanche de l’Avent
L’évangile{joomplu:543} commence comme un roulement de tambour. Soudain, l’an quinze du règne de Tibère, c’est-à-dire vers 29 ou 30, quelque chose de nouveau s’est passé, accessible seulement aux chercheurs de Dieu : Jean, le fils de Zacharie, poussé par Dieu lui-même, proclame un baptême pour le pardon des péchés. Voilà que l’histoire du monde va changer par cette annonce qu’un pardon des péchés est accessible. Pourquoi est-ce si important ?
La révolution de Dieu
homélie du 1er dimanche de l’Avent, 2 décembre 2018
En bref :{joomplu:95} Le Christ a promis de revenir pour une révolution de la vérité et de l’amour. Il s’agit de veiller et prier, pour se souvenir qu’on est aimé de Dieu. Veiller en aimant plus fort.
Parfois, dans la vie, on se demande comment on va s’en sortir. Et on a l’impression que Dieu est loin. C’est encore plus fort lorsqu’on est en butte à l’injustice. Quand il y a des injustices, on ne sait pas être heureux. Quand c’est toujours le plus fort qui impose sa loi, on souffre, mais aussi on est découragé et on perd l’espérance.
Le Christ, notre roi, nous rend forts
homélie de la fête du Christ roi de l’univers, 25 novembre 2018
Jeudi{joomplu:526} une personne me partageait sa peine d’être moquée par ses collègues à cause de sa foi, parce que comme adulte elle se prépare au baptême et qu’elle s’engage envers le Seigneur en le cherchant dans la prière, en l’aimant. Quand elle me racontait son histoire, je pensais au Christ. À ce qu’il disait dans les Béatitudes : « Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! » (Mt 5,12). Et je pensais aussi au Christ devant Pilate, humilié, conspué, méprisé.
le printemps de Dieu
homélie du 33e dimanche B, 18 novembre 2018, jour de mes 50 ans
Parfois{joomplu:175} nous nous demandons où va le monde. Des parents sont inquiets pour leurs enfants, leurs petits-enfants. Quelle société vont-ils connaître ? Sûrement, il y aura des bouleversements, comme il y en a eu plusieurs fois au cours de l’histoire. À une période difficile succède une époque prospère, et nous imaginons facilement que cela continuera indéfiniment.
Vaincre la peur par la confiance
homélie du 11 novembre 2018, 32e dimanche B
Voici{joomplu:154} deux veuves, celle de Sarepta et celle de Jérusalem, qui montrent la même disposition : une totale confiance en Dieu. Elles ont perdu leur mari, l’une avec un jeune fils, l’autre semble ne pas en avoir, ou l’avoir perdu aussi. Ces femmes sont le modèle des personnes dont la vie est affligée de malheurs. Elles pourraient s’aigrir contre le Seigneur, lui montrer avec dépit le peu qu’il leur reste pour vivre. Si souvent nous en restons à nous plaindre devant Dieu de la faiblesse de nos moyens.